Formes abstraites, couleurs d’enfants, vues du ciel.
Des formes placées au sol par des groupes d’enfants, le 27 septembre 2014 au Centre Pompidou, et puis survolées par un drone, que je pilotais. Regarder un territoire imaginaire par le regard de la surveillance, puis agencer ces vues, peut donner naissance à bien autre chose, en-dessous, au-dessus, ou tout simplement ailleurs que le lieu de sa fabrication. Un lieu intime, intérieur, collectif. Dans mon vécu, dans mon travail, comme une matière concrète d’inconscient collectif, qui est sculptable, qui nous appartient à tous, à chacun. Nous aujourd’hui.
Des films tournés exclusivement avec des drones, pour explorer les dimensions politique, philosophique et esthétique auxquelles ces machines au regard automatisées peuvent nous inviter à réfléchir.