Fatigue

1er septembre 2000. Publié par Benoît Labourdette.
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Synopsis

Sur des images numériques retravaillées du paysage urbain qu’arpentent de fugitives silhouettes anonymes, un monologue poétique livre une vision désenchantée du ballet fantomatique de la vie moderne. (Forum des images)

Un « film-écriture »

En 1999 et 2000, lorsque j’ai tourné ce film, mon principe a été de porter la plus petite caméra numérique DV de bonne qualité avec moi, pendant une année, lors de mes déplacements quotidiens dans la « grande ville », Paris et sa banlieue.

Ainsi, ayant toujours la caméra sur moi, ne m’obligeant à rien, je ne filmais que s’il se passait quelque chose de juste par rapport à mes préoccupations du moment, à savoir la « fatigue chronique du citadin », cette sorte d’épuisement qui peut prendre les habitants des villes.

A partir de ces images, je faisais moi-même le montage, au fur et à mesure : les images m’évoquaient des textes, les textes nourrissaient les futures images, et la musique, que je travaillais en parallèle (des remixages au synthétiseur de partitions de J.S. Bach), imprimait le rythme à l’ensemble. Bref, il n’y a pas eu d’étape, l’image avant le son, ou le scénario avant le tournage, il y a eu un travail d’écriture avec ces matières : image, musique, paroles. L’outil que j’utilisais était l’ordinateur, que j’utilisais aussi pour écrire du texte. Ainsi, la réalisation de ce film avait bien plus à voir avec un travail d’écriture qu’avec un travail de réalisation de film au sens où on l’entend habituellement. C’est pourquoi nous avions nommé ce projet un « film-écriture ».

DVD

Un DVD avait été réalisé, permettant une circulation libre entre la lecture du texte et le visionnage du film.

Diffusions

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