Regard masculin ? Regard féminin ? Quelle est la différence ? Comment les images font-elles pour nous placer dans des postures de domination, ou de soumission ? Dans le hall du cinéma le Garde-Chasse, Benoît Labourdette installe un studio de tournage qui vous permettra de créer des scènes de cinéma pour expérimenter, de façon ludique, créative et dans toutes ses nuances, ce qu’est le point de vue.
En partenariat avec l’équipe du théâtre-cinéma du Garde-Chasse, j’ai imaginé un nouveau concept d’atelier, a été expérimenté le samedi 16 octobre 2021, dans le cadre de la 1re édition du Festival du film féministe Gisèle Halimi. Ce festival est proposé par la Ville des Lilas, qui porte avec Madeline Da Silva, Maire-adjointe, une politique forte en faveur de l’égalité et de lutte contre les discriminations.
Accessible gratuitement sans inscription de 13h30 à 20h, durée de participation libre.
Atelier animé par Benoît Labourdette, Lucie Jouvet, Alice Posiere, Enguerrand Le Cacheux. Conception : Benoît Labourdette, avec la collaboration de Noémie Rubat du Mérac. Décor : Alice Posiere et Lucie Jouvet. Lumière et technique : Arnaud Crouy et Ayman Zefzaf. Développement du projet avec la Direction de l’action culturelle de la Ville des Lilas, Isabelle Altounian, Anne Kintz et Gihane Besse.
Théâtre-cinéma du Garde-Chasse
181 bis rue de Paris ou 2 avenue Waldeck-Rousseau
93260 Les Lilas.Tél : 01 43 60 41 89. Accès : métro Mairie des Lilas.
Un pass sanitaire est encore imposé par la loi pour l’accès aux lieux culturels.
Disponibles sur la plateforme « La fabrique numérique aux Lilas. »
Un film d’Alizée et Arthur (1’21s, muet, 2021).
Un film d’Alice, Lucie, Enguerrand et Benoît (1’28s, muet, 2021).
Un film de Chloé (2’31s, muet, 2021).
Un film d’Alice et Benoît (0’54s, muet, 2021).
Un film de Nadine (1’05s, muet, 2021).
Un film de Jean-Louis (0’52s, muet, 2021).
Un film de Doriane (2’51s, muet, 2021).
Un film d’Alice (0’49s, muet, 2021).
Un film de Lucie et Alice (0’48s, muet, 2021).
Un film de Lucie, Alice, Enguerrand et Benoît (0’59s, muet, 2021).
Un film d’Alice et Benoît (0’46s, muet, 2021).
La pratique du féminisme me semble être un enjeu essentiel dans les actions culturelles, car la prise de conscience des systèmes de domination permet d’aller vers plus d’égalité, donc de contribuer à la démocratie. Les inégalités entre les femmes et les hommes sont pour moi une pierre angulaire des dominations qui portent préjudice à toutes et tous.
Mais comment « mettre en pratique le féminisme » concrètement dans les propositions d’activités publiques ? Comment des actions culturelles, quel que soit leur champ de mise en œuvre (artistique, social, éducatif, professionnel...), peuvent susciter des prises de conscience intimes qui peuvent nous déplacer intérieurement vers plus de respect des droits humains ? Il ne s’agit pas d’énoncer un discours féministe normatif, mais de mettre en pratique une égalité dans les manières d’agir. C’est beaucoup plus fin et délicat à faire qu’on pourrait le croire, car cela passe par des remises en question de ses propres fonctionnements inconscients.
Je partage ici des ressources, partielles, à partir de mes propres cheminements, pratiques et questionnements collectifs : propositions et récits d’actions culturelles, méthodes de travail, approches de la création artistique et réflexions plus conceptuelles ou biographiques.