Un matin comme un autre, sur le pont d’Austerlitz à Paris, chacun s’en va, ou s’enfuit, vers son lieu d’activité. Ce qui se passe en l’espace d’une seconde.
La photographie, de par la nature mécanique de son fonctionnement technique, est pour moi une matière de temps plus qu’une matière visuelle : dans ses sels d’argent, ou ses pixels aujourd’hui, c’est du temps qui est capté, conservé, réinventé à chaque regard. Temps de vie, temps de vision, temps de poésie.