Feuilles mortes

27 septembre 1998. Publié par Benoît Labourdette.
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Une bobine de pellicule 35mm après la pluie, dans la rue devant chez moi, en 1998, qui enregistre sur sa surface sensible des feuilles mortes, grâce à un boîtier Minolta et un objectif 50mm. Ces feuilles mortes semblent s’inscrire dans le monde des humains, sur leur bitume, qui est comme la peau commune de ce monde là.

Portfolio

La photographie, de par la nature mécanique de son fonctionnement technique, est pour moi une matière de temps plus qu’une matière visuelle : dans ses sels d’argent, ou ses pixels aujourd’hui, c’est du temps qui est capté, conservé, réinventé à chaque regard. Temps de vie, temps de vision, temps de poésie.