La métaphore du parcours de vie d’un être humain à travers un parcours visuel « kaléidoscopique » dans un bâtiment.
L’emploi du « je » générique, voix intérieure d’un personnage indéfini (que j’ai employé de façon creusée dans le long métrage Fatigue, 2000), permet de questionner le processus d’identification, en le mettant à distance du spectateur, par son expression explicite.
Cette distanciation, si on en admet le principe en tant que spectateur, permet, je l’espère, de « connecter » de façon peut-être plus profonde au sentiment poétique (principalement au niveau visuel dans ce film). Atteindre à la contemplation d’une intériorité qui devient mutuelle, de façon très « véridique ».
Bien-sûr, la « distanciation brechtienne » n’est pas loin, dans le projet de mise à distance de la catharsis, ici dans le domaine cinématographique.
(film tourné à l’Université Paul Valéry - Montpellier 3)