De l’érotisme de l’instrument de musique.
Avertissement : ce film présente un caractère pouvant choquer de jeunes audiences.
Un corps / un instrument de musique : l’un découle de l’autre, car l’instrument de musique s’opère avec le corps, il est mis en résonance par le corps qui en joue. Donc, l’instrument de musique a, intrinsèquement, une dimension sensuelle, que l’on peut décliner à l’envi. Le photographe Man Ray en a proposé, en 1924, avec sa photographie « Le violon d’Ingres », une représentation, fondatrice d’une nouvelle façon de représenter / regarder le corps :
Cette photographie, donc, change notre façon de regarder, et m’a amené, inconsciemment, à regarder ce violon croisé un soir dans la devanture d’une boutique de Liège (Belgique) autrement, et à en faire ce court film. Ce n’est qu’après-coup que je me suis aperçu de l’influence de cette photographie sur ce film, mais elle est évidente.
(film tourné à Liège - Belgique)