La mémoire d’un drame, et une confession inattendue.
Une voix-off, comme souvent dans mes films. Cette fois-ci c’est un dialogue, mais nous n’entendons que l’une des deux voix, celle de celui qui écoute. Nous sommes donc mis à la place de celui qui parle, qui confesse un drame inaudible. Mais comme nous n’entendons pas cette voix, nous adoptons de fait le point de vue de celui qui écoute. Quelque chose que l’on n’entend pas, qui est à deviner. Où sommes-nous ?
Tentative d’articulation délicate de la place du spectateur par rapport au film, pour un sujet grave, qui demande justement beaucoup d’écoute.
Je réalise des courts métrages comme un peintre fait des tableaux, dans une démarche généralement individuelle, loin des pratiques académiques de fabrication du cinéma. Certains films sont réalisés de façon très spontanée, d’autres peuvent prendre des années à mûrir. J’explore la rencontre entre l’image et le monde. Je vous propose des expériences de cinéma, qui bien souvent racontent aussi des histoires...