Journée de formation et de co-construction d’outils éducatifs pour travailler sur l’image de soi, conçue en collaboration entre la Maison de l’image (Noémie Rubat du Mérac, chargée de projets) et Benoît Labourdette. Le 26 avril 2018.
Synthèse de la journée sur le site web de la Maison de l’image (Grenoble) : www.maison-image.fr/rdvi/2018-2.
Le numérique a modifié les comportements humains bien plus qu’on aurait pu l’imaginer : vie privée et vie publique s’interpénètrent désormais, modifiant nos rapports sociaux et notre vécu de l’intimité. Les réseaux sociaux inscrivent les citoyens dans de nouvelles façons d’être en lien, de se valoriser, d’exister, de faire société. Mais si les images peuvent aider à faire partie du monde, elles représentent aussi d’indéniables risques : jugement, comparaison, manipulation, harcèlement…
L’intimité a d’abord été exposée sur le petit écran via la télé réalité. Depuis une dizaine d’années, avec Facebook, YouTube, et autres, le spectateur est devenu acteur, produisant et diffusant lui-même des contenus, parfois les plus violents. Ce phénomène de banalisation de la haine peut être amplifié par les réseaux socionumériques. De quoi est-il le symptôme ?
Circulant sans le filtre des médias, les images sont devenues une forme de langage autonome. De quelles manières impactent-elles nos vies concrètes, notre psyché, notre corps ?
Dramatiser les risques associés aux usages numériques n’aidera pas à les prévenir. Dès lors, quelles actions positives, créatives, constructives de l’identité et respectueuses de l’autre mener pour accompagner les jeunes et (re)prendre le pouvoir sur les images ?Les Rendez-Vous de l’Image proposent aux professionnels des clés pour comprendre et des pistes d’actions pour accompagner les jeunes dans leurs univers numériques.
La Maison de l’Image réaffirme sa mission d’éducation aux images et souhaite favoriser les synergies permettant de répondre aux sollicitations des professionnels sur ces enjeux de société.
Par Flore Guattari, psychologue du développement de l’enfant et de l’adolescent.
Par François Jost, sémiologue, professeur émérite à la Sorbonne Nouvelle Paris 3.
Conception et animation de stages de formation professionnelle, dans le domaine de l’éducation aux images, à destination des enseignants, animateurs, responsables de structures éducatives, culturelles et sociales, notamment exploitants de salles de cinéma.
Avec les outils des nouvelles technologies, afin de se « connecter » aux pratiques des jeunes et de les éclairer.