Cette formation approfondie proposée par le CEFPF, dont le formateur référent est Benoît Labourdette, permet l’appropriation des nouveaux langages, technologies et pratiques de l’audiovisuel numérique, dans une perspective de construction professionnelle : découvrir, expérimenter et s’approprier outils, stratégies, techniques créatives, en appui sur des bases conceptuelles solides. Le but est de s’outiller pour pouvoir construire le futur du domaine de l’audiovisuel de façon concrète, ouverte, innovante et économiquement viable.
Cette formation est proposée chaque année depuis 10 ans.
Durée : 180 heures / 25 jours / 5 semaines.
Lieu de formation : CEFPF – 19, rue de la Justice – 75020 Paris.
Pour demander des renseignements ou s’inscrire : https://www.cefpf.com/formations-audiovisuelles/programmes/concevoir-realiser-financer-contenus-nouveaux-medias
Profil professionnel des stagiaires :
Réalisateurs, scénaristes, producteurs, techniciens souhaitant diversifier ou perfectionner leur pratique professionnelle pour évoluer dans la création de projets avec et pour les nouveaux médias.
Pré-requis, expérience professionnelle :
Diplôme au moins équivalent au Bac et expérience professionnelle évaluée par les responsables pédagogiques du CEFPF sur présentation d’un curriculum-vitae.
A l’issue de ce programme, les stagiaires pourront :
Le programme alterne les notions de fond et les exercices pratiques pour apprendre par l’expérience. La formation associe des savoir-faire transversaux qui correspondent aux compétences attendues vis à vis de futurs réalisateurs et producteurs de contenus audiovisuels pour les nouveaux médias.
A chaque fin de semaine :
Les stagiaires effectuent un bilan sur le contenu pédagogique de la formation au moyen de questionnaires d’évaluation analysés par la coordinatrice et le directeur pédagogique.
En fin de formation :
Les stagiaires évaluent la méthode pédagogique pratiquée pendant la formation.
Formateur référent : Benoît Labourdette. Ainsi que des experts qualifiés et professionnels reconnus. Pour plus de détails, contacter le service pédagogique.
La « révolution » numérique bouleverse tous les secteurs d’activité, à commencer par le cinéma et l’audiovisuel. La montée en puissance définitive des nouveaux médias, réseaux sociaux, plateformes de contenus et plateformes collaboratives, résultat de la conjonction de plusieurs facteurs dans une logique de convergence, génèrent des usages complètement nouveaux, pour toutes les générations, qui forcent à repenser les projets, autant dans les contenus audiovisuels que dans les méthodes de travail et de création que dans la relation au public. Le terme « nouveaux médias » par opposition aux « anciens médias », fait référence au web, à l’interactivité, à la réalité virtuelle, aux plateformes, aux réseaux sociaux, aux applications… ils remettent en cause des distinctions et des frontières jusque-là nettement établies. Nous sommes au cœur d’une époque de mutation radicale, si ce n’est disruptive, du secteur audiovisuel. Profusion des écrans, des terminaux, des réseaux, portables et mobiles, augmentation des débits, apparitions de nouveaux services, modifications profondes des usages, changement de fonction des images. La télévision explose en bouquets de programmes, se fragmente en chaînes ultra thématiques, se distribue en vidéo à la demande, se « package » en service push sur le mobile, se télécharge sur internet… Les jeunes et moins jeunes générations « consomment » l’audiovisuel beaucoup plus via des plateformes et des applications, sur leur téléphone mobile, que sur l’écran traditionnel. Les contenus générés par les utilisateurs prennent une place de plus en plus centrale. De nouveaux acteurs redéfinissent l’univers de la réalisation, la production et la diffusion de contenus audiovisuels, devenue désormais globale, « transmédia » et participative dans ses bases même.
L’économie classique du secteur, régulé par la publicité, par l’impôt (la redevance) ou par l’abonnement, est à présent concurrencée par d’autres principes qui se consolident peu à peu, notamment autour des modèles économiques indirects, cœur des plateformes SVOD (Netflix par exemple). La multiplication des réseaux et des terminaux, ainsi que la baisse spectaculaire des coûts de diffusion, entraînent l’émergence de nouvelles façons de produire, de réaliser, de consommer, de communiquer, de diffuser, de constituer les nouveaux récits du monde contemporain. Internet change notre relation au réel avec des contenus délinéarisés, souvent auto-produits et auto-publiés, dans le « cloud », qui n’est pas si immatériel qu’il y paraît. De nouveaux services et de nouveaux usages émergent chaque année. Des modèles économiques innovants se mettent en place, donnant lieu à un nouvel écosystème où les métiers et les savoir-faire traditionnels changent, s’adaptent, se métamorphosent. Les spécificités professionnelles dans l’audiovisuel se démultiplient, les métiers mutent. Les mentalités, les façons de travailler, les temporalités, connaissent d’ores et déjà de profondes transformations.
Les changements technologiques sur la chaîne de fabrication et de diffusion des films s’accélèrent. L’interactivité, le partage et la multidiffusion changent le « scénario ». Les fédérations professionnelles, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics en sont conscients et suivent de près le déploiement du numérique et son impact sur les qualifications, les compétences et les emplois dans toute la filière cinéma et audiovisuelle. Le CNC a réagi très tôt en mettant en place divers mécanismes de soutiens et des accompagnements spécifiques : concernant la production dès 2007 il propose le soutien sélectif en faveur des projets pour les nouveaux medias, en 2011 il instaure le webcosip, un soutien automatique aux nouveaux modes d’accès aux œuvres audiovisuelles patrimoniales, en 2017 il crée le fonds « YouTube » dédié à la jeune création numérique, en 2018 le fonds d’aide aux expériences numériques, etc.
De nouveaux profils de réalisateur et de producteur de contenus audiovisuels se dessinent. Aux compétences traditionnelles s’ajoutent la connaissance du web, la maîtrise des logiciels et interfaces technologiques, la capacité à concevoir des projets interactifs ou participatifs, et à mesurer les exigences en termes humains et techniques, les possibilités de financement et les stratégies de construction d’audience et d’animation de communautés.
Malgré ce caractère déstabilisant, les nouveaux médias offrent un formidable terrain pour la création, la production, la diffusion et la valorisation des œuvres cinématographiques et audiovisuelles, sur les nouvelles plateformes numériques, Internet et les supports mobiles. Ils représentent de réelles opportunités prometteuses.
Dans ce contexte, la formation devient une priorité. Le stage proposé par le CEFPF a pour première ambition d’introduire les points de repères essentiels pour accompagner les changements des modes de production et de réalisation, fondés sur des assemblages de compétences, du travail collaboratif et de nouveaux modes de relation au public. Il a été conçu dans la perspective de former des réalisateurs, des producteurs et des chefs de projets audiovisuels, capables de comprendre les enjeux, de distinguer les paramètres techniques qui convergent et de s’approprier une méthode de travail indispensable à la conception, à la réalisation et à la production de ce type de projets. Il privilégie une approche résolument pluridisciplinaire associant les aspects de création, réalisation, production, financement, actualisés et accessibles, tenant compte de la pluralité des parcours des participants.
Au cœur de la formation, les stagiaires étudient une problématique de fond : la « convergence numérique », c’est-à-dire le recoupement et le regroupement de services, de réseaux et d’outils anciennement indépendants et ses conséquences dans le monde audiovisuel, les nouveautés au niveau des écritures, de mode de réalisation, diffusion et de production. Le programme alterne les notions de fond et les exercices pratiques pour apprendre par l’expérience. La formation associe des savoir-faire transversaux qui correspondent aux compétences attendues vis à vis de futurs réalisateurs et producteurs de contenus audiovisuels pour les nouveaux médias.
Benoît Labourdette conçoit et anime des stages de formation professionnelle pour les nouveaux médias, au sein de centres de formation (CEFPF, INA Expert, Universités) ainsi que directement pour des entreprises ou des réseaux professionnels (ARTE, Forum des images, Documentaire sur Grand Ecran, Altermédia, Drôle de Trame, SCAM, NAAIS, CFI...).
La révolution numérique consiste en ces nouvelles technologies qui peuplent notre quotidien et modifient les usages, les contenus produits, les canaux de diffusion, les modèles économiques, les relations, les méthodes de travail...
La formation permet l’appropriation de ces nouveaux langages, technologies et pratiques, dans une perspective de construction professionnelle : découvrir, expérimenter et s’approprier outils, stratégies, techniques créatives, en appui sur des bases conceptuelles solides. Le but est de s’outiller pour pouvoir construire le futur du domaine de l’audiovisuel de façon concrète, ouverte, innovante et économiquement viable.
Vous trouverez ici quelques exemples de déroulés de stages, ainsi que des livrables téléchargeables.